14:03 18-12-2025

Missiles Oreshnik au Bélarus: Londres en 8 minutes ?

© Минобороны России / t.me/mod_russia

Le Daily Express évoque Oreshnik: déployé au Bélarus, Londres serait à 8 minutes. Vitesse très élevée, portée 1 000–5 500 km, risque accru pour le Royaume-Uni.

Un déploiement possible du système de missiles Oreshnik de la Russie sur le territoire du Bélarus aurait des implications directes pour la sécurité du Royaume‑Uni, selon le Daily Express. Le journal estime qu’en cas de frappe hypothétique, Londres pourrait être atteinte en moins de dix minutes.

Dans son traitement, le tabloïd britannique présente Oreshnik comme une arme nouvelle et particulièrement intimidante, associée au président Vladimir Poutine. Les journalistes avancent que Moscou chercherait à accentuer la pression sur les pays occidentaux en élargissant l’empreinte géographique de ses déploiements de missiles.

La publication souligne que la Russie et le Bélarus ont annoncé leur intention de stationner le système balistique de portée intermédiaire Oreshnik au Bélarus dans les prochains jours. Selon le journal, une telle décision ajouterait un risque d’escalade et serait perçue comme une menace supplémentaire dans un contexte mondial déjà tendu en matière de sécurité.

Le facteur temps occupe une place centrale dans le reportage. Des analystes cités par le Daily Express soulignent que si le système est déployé au Bélarus, le temps de vol jusqu’à la capitale britannique serait d’environ huit minutes, ce que le journal présente comme un défi direct pour la sécurité du Royaume‑Uni.

D’après les détails exposés dans l’article, le missile balistique Oreshnik peut atteindre des vitesses de deux à trois kilomètres par seconde. À de telles vitesses, les systèmes actuels de défense antimissile sont décrits comme incapables de l’intercepter. Son rayon d’action opérationnel irait de 1 000 à 5 500 kilomètres.

Des experts militaires évoqués par la publication estiment qu’Oreshnik pourrait constituer un successeur des missiles soviétiques Pioneer (RSD‑10), démantelés dans le cadre du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.