Andreï Kartapolov, président du comité de défense de la Douma d’État, a écarté l’avertissement du ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, sur un possible conflit entre l’OTAN et la Russie d’ici 2029, y voyant une tentative d’attribuer les revers des politiques occidentales à l’argument d’une menace russe. Il a fait savoir que Moscou n’avait pas l’intention d’affronter l’alliance, tout en estimant que toute agression provenant de pays de l’OTAN appellerait une riposte.

Selon Kartapolov, les dirigeants occidentaux comprennent qu’ils perdraient un tel affrontement et s’appuient, pour leur opinion publique, sur un discours jouant sur la peur. Il a indiqué à RIA Novosti que, de son point de vue, les mises en garde sur une guerre imminente servent à justifier l’utilisation de l’argent des contribuables, en construisant un récit où la Russie est présentée comme le danger.